Matata Ponyo sur son interdiction de voyager: « Je suis devenu un prisonnier politique parce que la limitation de mes mouvements a été décidée de manière arbitraire »

Empêché par le procureur général près la cour constitutionnelle de se rendre à l’étranger pour y poursuivre des soins médicaux, l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo, se considère désormais comme étant prisonnier politique du régime de Félix Tshisekedi.

Il l’a dit dans une tribune publiée le mardi 7 septembre. Il pense que le fait qu’il soit poursuivi par la justice ne peut restreindre ses mouvements.

« Ce que je pense est que je suis devenu un prisonnier politique parce que la limitation de mes mouvements a été décidée de manière arbitraire. En effet, le fait d’être poursuivi par la justice suffit-il pour décider de la restriction de mes mouvements dans le pays et à l’étranger ? Non, parce que n’ayant pas été condamné, je bénéficie de la présomption d’innocence. De ce fait,  je  devrais jouir  totalement de ma liberté de circulation », a-t-il écrit.

Pour appuyer son argumentaire, Matata Ponyo illustre avec les cas de certaines autorités européennes qui ont des contentieux judiciaires dans leurs pays respectifs, mais continuent de jouir de leur  liberté totale de se déplacer, même à l’étranger. 

Le sénateur dit être étonné de constater que plusieurs de ses coaccusés dans les affaires de la zaïrianisation et du parc agroindustriel de Bukanga Lonzo continuent de circuler en toute liberté, au pays comme à l’étranger.

De ce fait, il appelle à une justice équitable pour tous les citoyens et à la promotion réelle  d’un état de droit. Il appelle enfin le régime en place d’éviter de créer des « prisonniers politiques » car, dit-il, dans le fond,  le développement du pays en dépend également.

Dostin Eugène Luange

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