L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) plaide pour l’assainissement du secteur de la presse, en extirpant certains « moutons noirs » qui s’illustrent dans la violation intentionnelle du principe de présomption et de l’innocence.
Son coordonnateur Georges Kapiamba l’a fait savoir au cours d’une cérémonie d’échange des vœux organisée ce lundi 31 janvier, à Kinshasa avec les professionnels des médias et les acteurs de la société civile. Ce plaidoyer découle du constat fait durant l’année 2021.
« Dans les réseaux sociaux et sous-couvert d’une approche biaisée de la liberté de la presse, ces moutons-noirs s’illustrent dans la violation intentionnelle du principe de présomption d’innocence ainsi que du droit à la dignité et à l’honneur de certains compatriotes(…). Humblement et fraternellement, je voudrais que 2022 soit une année de remise en question et d’assainissement conséquent pour que la presse joue pleinement son rôle de sentinelle de la société congolaise », a-t-il déclaré.
De ce fait, l’ACAJ estime qu’il faudrait tout mettre en œuvre pour soustraire les hommes et femmes de médias de l’indigence ambiante. Dans cette optique, cette structure salue les recommandations des états généraux de la communication et médias, en ce qui concerne l’amélioration des conditions de travail des journalistes.
Au-delà de l’amélioration des conditions de travail qui, selon lui, stimulerait les journalistes à mettre un terme à la corruption et au chantage. Georges Kapiamba a également demandé aux ONGDH d’offrir à la presse l’accompagnement nécessaire dans cette quête de renouveau et de dignité.
Dostin Eugène Luange
