Le nouveau carnage ayant conduit à la mort de plus de 35 personnes à Djugu en Ituri a pour élément déclencheur la dispute dans une carrière des mines entre les miliciens de CODECO et les rebelles du mouvement d’autodéfense ZAÏRE. C’est ce que rapporte le service de communication du gouverneur militaire de province.
Dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue à la rédaction de Yabisonews.cd, le lieutenant Jules Ngongo Tshikudi
Porte-parole des FARDC/Ituri, précise qu’il s’agit de la carrière de mine d’or CAMP BLANQUETE que se disputent les deux groupes armés opérant à Djugu.
« En effet, il y a une carrière de mine d’or qui est exploitée artisanalement à 7km de PLUTO, appelée CAMP BLANQUETE. Deux Groupes Armés se disputent le contrôle de cette carrière, à savoir les « Milices CODECO et Zaïre ». Malheureusement, pendant leur sale besogne, certaines personnes se sont retrouvées entre deux feux de ces hors-la-loi et dont plusieurs ont perdu la vie et leurs cases brulées. Le bilan reste à confirmer, les morts et les dégâts matériels », peut-on lire dans ce communiqué.
Le gouvernement provincial de l’Ituri demande à la population de ce coin de la République Démocratique du Congo de se désolidariser des groupes armés présents cette contrée et rassure sur les dispositifs sécuritaires mis en place pour assurer la sécurité des habitants de l’Ituri et de leurs bien.
« Tout en présentant nos condoléances aux familles éprouvées, nous demandons à notre population de se désolidariser avec ces hors la loi même s’ils sont de la même communauté. Aucune communauté peut se prévaloir d’assurer sa protection.
Nous rassurons la population que tous les dispositifs sécuritaires sont mis en place pour renforcer la sécurité dans la région et que la justice fera son travail, car ces actes ignobles ne resteront jamais impunis », renchérit ce communiqué.
La province de l’Ituri a, une nouvelle fois, vu le sang de ses paisibles habitants couler. Une nouvelle attaque attribuée aux rebelles de Codeco, a fait plus au 35 morts en un seul jour.
Hugues Mpaka
