C’est ce lundi 3 juin 2024 que, les épreuves de l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires (ENAFEP) ont été lancées, en République Démocratique du Congo.
Cent cinquante-cinq mille neuf cent soixante-neuf (155 969) candidats, dont soixante dix-huit mille trois cent cinquante-sept (78 357) filles passent ces épreuves, en province du Nord-Kivu, dans un contexte sécuritaire « précaire ».
Ces statistiques ont été présentées par Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du Gouverneur militaire du Nord-Kivu en charge de l’éducation.
Plusieurs centres de passation des épreuves de l’ENAFEP ont été délocalisés dans les territoires de Rutshuru et Masisi.
Cela suite à l’intensification des hostilités entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les combattants du Mouvement du 23 Mars (M23), dans les territoires précités.
Prisca Luanda Kamala l’a révélé lors du lancement de ces épreuves, au Complexe scolaire Tereza Mira, en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Elle a souligné qu’il s’agit bel et bien des mesures prises par le Gouvernement provincial en partenariat avec le service technique de l’EPST en province.
« Malgré cette agression et les perturbations des activités scolaires dans les zones occupées par le M23, le Gouvernement provincial du Nord-Kivu, en collaboration avec le service technique de l’EPST, que je loue, a mis tout en œuvre pour encadrer et intégrer les apprenants de tous les niveaux de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique en délocalisant certains centres de passation des épreuves évoluant dans les territoires de Masisi, Rutshuru et ceux du groupement Kibumba à Goma. Cela en vue de permettre aux élèves de ces entités de présenter ces épreuves dans des conditions apaisées », a-t-elle expliqué.
La même situation a été observée dans la commune rurale de Kanyabayonga et à Bulotwa où tous les centres d’examen ont été délocalisés vers Kayna, dans le Sud du territoire de Lubero, pour des raisons sécuritaires.
Fabrice Ngima
