2 dépouilles mortelles ont été retrouvées, la matinée de ce samedi 30 novembre 2024 au village Buhombo, dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu.
Les victimes, sont deux jeunes hommes dont l’identité reste encore inconnue. Ces corps présentent des traces de blessures et étaient ligotées, selon les témoins.
Les premières informations de la part de la société civile locale, indiquent que ces jeunes seraient tués ailleurs avant que leurs corps ne soient abandonnés dans une fosse d’une toilette en chantier.
« Ces 2 corps de sexe masculin portent des traces des blessures et sont ligotés. Visiblement, ils auraient été tués quelque part et les malfrats les auraient amenés pour les jeter dans une fosse d’une toilette en chantier », explique Thierry Gasisire, un acteur de la société civile de Nyiragongo.
Des habitants du milieu expriment leur tristesse face à cette situation et disent être fatigués de rapporter chaque jour des cas de tueries et de cambriolages.
La société civile alerte les autorités sur cette insécurité et souhaite voir des mesures draconiennes afin de retablir la sécurité de personnes et de leurs biens. Elle appelle à des enquêtes sérieuses pour épengler les causes de ces actes de violences qui secouent le territoire de Nyiragongo en particulier, mais aussi la ville de Goma.
Elle insiste sur le fait que la sécurité est une responsabilité collective et il est d’une importance capitale que la population s’approprie ces questions pour collaborer efficacement avec les autorités.
Pour tenter de mettre fin à l’insécurité dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri, le gouvernement congolais avait décrété l’état de siège dans ces entités. Des autorités militaires étaient nommées afin de combattre les ennemis de la République et rétablir la sécurité, mais la situation reste toujours complexe depuis plus de deux ans maintenant. La rébellion du M23 occupe encore plusieurs zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi malgré le sacrifice des FARDC soutenus par les groupes d’autodéfense dits Wazalendo.
Richelieu BYAMANA