Les déplacés et les familles d’accueil sont confrontés à la pénurie d’eau potable à Lubero-centre dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu. Ces derniers sont contraints d’effectuer des longues distances tard dans la nuit pour s’en approvisionner, depuis plus de 3 semaines. Une situation qui préoccupe le comité de gestion d’eau potable qui attribue cette carence à la quantité insuffisante de l’addiction d’eau de la place.
C’est une préoccupation majeure des habitants de Lubero et des déplacés cantonnés sur place. Avoir seulement 20 litres d’eau relève actuellement d’un travail de titan. A en croire ces filles rencontrées à la borne fontaine de Migheri tête pour un ménage, il faut se réveiller très tôt ou se coucher très tard à la recherche de l’eau potable comme.
« Nous on est déplacées. On ne cherche que l’eau, vous voyez… On souffre tellement, on a sillonné beaucoup de quartiers, mais voilà là où on trouve une toute petite quantité », lance cette première. A cette autre d’ajouter « Aidez-nous juste, même les bidons vides, nous en avons aussi besoin ».
Ces dernières sont venues de Magasin, plus d’un kilomètre à la recherche d’eau potable. Le Président du comité de gestion de l’eau potable à Lubero-centre parle de l’insuffisance du réservoir à desservir les habitants et les déplacés.
« Ils sont nombreux les déplacés. Et il n’y a pas d’eau. Tous ces déplacés qui viennent de Manguredjipa, du Graben sont tous ici à Lubero. Alors ces 80 millilitres c’est devenu très peu, comparativement au nombre de personnes. Voilà pourquoi quelqu’un qui pouvait récupérer 5 bidons a ici actuellement 2 bidons difficilement », fait-il remarquer.
A part l’insuffisance en eau potable, les déplacés sont confrontés à plusieurs autres difficultés socio humanitaires dans le territoire de Lubero. Ces derniers nécessitent la nourriture et les habits, à plus des médicaments.
Visesa Louangel