Des milliers de personnes déplacées de guerre traversent une situation de vie précaire dans le territoire de Lubero, en province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo. Elles sont plus de quatre cent cinquante mille (450 000) personnes, réparties dans soixante-quinze (75) mille ménages.
Ces personnes ont fui les affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les groupes armés pro-gouvernementaux et les combattants du Mouvement du 23 Mars (M23), appuyés par l’armée rwandaise à Kanyabayonga, Kirumba, Kayna, Luofu et à Rutshuru.
D’après Muhindo Tafuteni, Président ent de la Société civile du territoire de Lubero, ce mouvement de personnes déplacées était enregistré depuis le 29 juin dernier.
« Ces déplacés vivent dans des écoles, églises ou dans des familles d’accueil sans assistance du Gouvernement congolais. Ces derniers ont besoin d’une assistance en nourriture, des médicaments et des bâches pour s’abriter », a-t-il dit.
Malgré la trêve humanitaire convenue par la RDC et le Rwanda sur demande des États-Unis d’Amérique, rien n’est visible dans le cadre de la mobilisation humanitaire dans certains villages de Lubero. Même les affrontements se poursuivent entre les groupes armés pro-gouvernementaux et le M23 dans certains villages.
Fabrice Ngima