Les rebelles du M23, ont ôté la vie à sept(7) civils dont des chefs des notables et chefs des villages, dans la nuit du lundi 09 à ce mardi 10 octobre, dans le groupement de Kisigari en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), a appris la rédaction de Yabisonews.cd d’un communiqué signé par le porte-parole du gouverneur militaire, le lieutenant colonel Ndjike Kaiko Guillaume.
D’après ce communiqué, les rebelles du M23, « soutenus » par le Rwanda, les ont ainsi massacrés, sous prétexte qu’ils collaboraient avec les Wazalendo.
«Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo informent l’opinion nationale et internationale que, comme à Kishishe, les terroristes du M23/RDF viennent de commettre un massacre sur les populations RD Congolaises dans la nuit du lundi 09 au mardi 10 octobre 2023 dans le groupement de Kisigari en territoire de Rutshuru, sous prétexte que ces dernières collaborent avec les Wazalendo dit patriotes», renseigne ce document.
La même source indique que, ce énième massacre a eu lieu dans la zone sous contrôle des terroristes du M23/RDF.
«D’après des renseignements fiables en notre possession, ce énième massacre a eu lieu dans la zone sous contrôle des terroristes M23/RDF et a ciblé sept compatriotes dont les notables et chefs des villages», poursuit ce communiqué.
L’exécutif provincial du Nord-Kivu en appelle à la force régionale de la Communauté des États d’afrique de l’Est, au mécanisme conjoint de vérification élargie ainsi qu’au mécanisme ad hoc de vérification de prendre toutes les dispositions nécessaires pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur ce massacre de trop, véritable crime contre l’humanité et d’en tirer toutes les conséquences.
Lors son hebdomadaire briefing médias, lundi 09 octobre, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait annoncé, pour le 8 décembre prochain, le départ de la force de l’EAC, qui n’a pas résolu le problème du M23.
«La force régionale de l’EAC doit quitter la République Démocratique du Congo d’ici le 8 décembre, tel que convenu, parce qu’elle n’a pas été en mesure de résoudre le problème, notamment celui du M23, qui bloque depuis deux mois le processus de pré-cantonnement, conformément aux accords signés à Luanda», avait-il dit devant la presse Kinoise.
Samyr LUKOMBO