Le fond des nations unies pour la population (UNFPA) a lancé ce mardi 14 septembre à Butembo au Nord-Kivu, une formation des prestataires de services de santé et des sages-femmes sur la protection et le contrôle des infections en milieux obstétrical et néonatal en vue d’y limiter la contamination au Covid-19.
En partenariat avec le programme national de la santé de la reproduction (PNSR) et d’autres partenaires, 104 prestataires de santé et sages-femmes de 8 zones de santé de la partie grand nord du Nord-Kivu vont renforcer leurs capacités de résilience face aux menaces de Covid-19 et la maladie à virus Ebola.
Financée par le fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF), cette formation de 2 semaines se fait dans le cadre de la mise en œuvre des projets d’appui à la transition post-Ebola. Elle complète les autres interventions en cours, notamment l’offre de service en cours sur la santé de la reproduction (SR), la planification familiale (PF), les violences basées sur le genre (VBG) et la préventions contre l’exploitation et les abus sexuels (PEAS).
A en croire l’UNFPA, ces projet ont permis d’assurer aux communautés l’accès aux méthodes modernes de contraception dans 24 zones de santé en donnant la priorité aux survivants d’Ebola, de doter les formations sanitaires de plus de 40 tonnes de kits de santé reproductive et matériels médicaux et à plus de 200 000 personnes de bénéficier gratuitement de soins obstétricaux de qualité, du traitement des infections sexuellement transmissibles, la prise en charge des violences basées sur le genre et la réinsertion socio-économique suivi des kits de dignité.
D’après la même source, ces programmes ont permis à 100 policiers d’être formés dans la lutte contre les violences basées sur le genre. A leur tour, ils ont reçu mandat de renforcer les capacités des autres policiers et de piloter des mécanismes de prévention et réponses aux VBG dans la police.
Au total, 223 leaders d’opinion de la société civile ont été formés dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Ils vont à leur tour s’impliquer aussi bien dans le mécanisme de gestion des plaintes que dans la prévention de ces violences. Enfin, 211 acteurs humanitaires et points focaux ont été formés sur la protection contre l’exploitation et les abus sexuels dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu.
Dostin Eugène Luange