Plus de trente (30) détenus ont bénéficié, lundi 11 mars 2024, d’une « libération conditionnelle » à la prison de Beni-Kangbayi, province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
La décision a été prise par la justice, en vue désengorger cette maison carcérale qui fait face au surnombre de détenus, depuis plusieurs années.
« La libération conditionnelle concernait des personnes condamnées généralement pour des cas d’abus de confiance, vol simple, des infractions liées à la conservation de la nature, dont la pêche illicite et autres », Manga Wenye, Chef du Parquet près le Tribunal de paix de Beni.
Le maire de la ville de Beni, le Commissaire supérieur principal, Jacob Nyofondo, souhaite que le traitement d’autres dossiers soient accéléré par la justice, en vue de désengorger totalement cette maison carcérale. Il insiste et présume que les « bénéficiaires de cette libération conditionnelle ne sont pas des criminels pouvant déstabiliser la ville prochainement ».
Cette libération est une surprise pour certains détenus qui venaient de passer plusieurs années en détention.
D’après les sources judiciaires, une dizaine de femmes sont aussi concernées par cette mesure de libération conditionnelle. La séance de leur libération intevievdra dans un futur proche.
Construite avec une capacité d’accueil de deux cent cinquante (250) détenus, la prison de Beni-Kangbayi héberge actuellement plus de mille trois cent vingt (1320) locataires. Cette situation est à la base de la promiscuité et d’autres dommages chez les détenus.
Fabrice Ngima
