L’entreprise égyptienne Samcrete rejette les accusations de l’Inspection Générale des Finances ( IGF) sur l’utilisation des fonds destinés à la Réhabilitation de la route Nationale 1 dans son tronçon compris entre Kananga et Mbuji Mayi.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Yabisonews.cd ce mercredi 25 octobre, Samcrete affirme avoir toutes les preuves » basées les faits et sur le droit ».
Pour cette société, les affirmations de l’IGF portent atteinte à sa réputation et remettent en cause l’objectivité et l’évaluation de cette inspection des finances.
« Une telle initiative de l’IGF, que Samerete se refuse à croire partisane et dirigée, porte gravement atteinte à la réputation de l’entreprise et reflète l’absence d’évaluation juste et objective de la part de l’IGF », affirme SAMCRETE, avant d’ajouter :
«Sans compter que l’IGF à ainsi confirmé publiquement violer les termes et conditions de paiement de contrat convenus dans le cadre de l’ accord de projet», renchérit cette société.
Ainsi, SAMCRETE s’engage à présenter « les informations et preuves factuelles de l’inexactitude » des allégations formulées en son encontre par l’IGF. Il se réserve aussi le droit de porter l’affaire devant la justice pour obtenir Réparation.
» Samcrete se réserve le droit de demander la réparation de tous les dommages causés par ces fausses allégations et l’indemnisation des préjudices matériels, moraux, financiers et reputationnels découlant de cette déclaration contraire aux faits et en violation du contrat de projet exécuté « , assure t-elle.
Pour rappel, l’IGF a refusé de valider le paiement de 27 millions USD par le fond de promotion de l’industrie ( FPI) à la société Samcrete. Elle estime que la société égyptienne spécialisée dans la construction des routes n’a pas justifié les 24 millions USD décaissés en sa faveur dans le cadre de la Réhabilitation de la route Nationale 1 Mbuji Mayi-Kananga.
Élysée Odia