La Cour de cassation a rejeté, ce jeudi 23 décembre, une nouvelle demande de liberté provisoire introduite par le Directeur Général de la Société Samibo, Samih Jammal, condamné à 20 ans de travaux forcés dans le cadre du procès dit « 100 jours ».
Selon Arlette Odia qui fait partie de ses avocats, la cour de cassation a « refusé d’accéder à leur requête » en dépit de tous les efforts fournis.
« Nous avons plaidé depuis lundi. Nous avons demandé une liberté provisoire sans caution, mais la cour n’a pas accédé à notre requête. Tous ses comptes bancaires sont bloqués. Ses enfants ne sont pas sur place. C’est difficile pour lui », a confié Arlette Odia.
Et de poursuivre : « Son état de santé se dégrade à vue d’œil. Nous avons en face de nous un homme de 82 ans qui est affaibli, qui est dans un état très alarmant ».
Pour d’autres avocats membres du collectif d’avocats de l’homme d’affaires libanais, plusieurs pistes sont envisagées dont la demande d’une liberté conditionnelle.
A noter que ce nouveau rejet est intervenu au moment où Vital Kamerhe, son coaccusé, a bénéficié d’une liberté provisoire par la même cour de cassation.
Israël senga