Processus électoral : « Ensemble pour la République » accuse le pouvoir de vouloir saboter le délai constitutionnel

Le parti de Moïse Katumbi est monté au créneau en accusant le pouvoir de vouloir saboter le délai constitutionnel des élections « pour exécuter un agenda caché ».

« Ensemble pour la République » a examiné le cas des opérations d’identification et d’enrôlement des élections au cours d’une réunion de deux jours du comité directeur présidée par Moïse Katumbi.

A cette question liée au processus électoral, ce parti de l’opposition dit constaté « des carences et de l’opacité du processus d’enrôlement dans la première aire
géographique choisi par la CENI ».

« Ensemble pour la République constate qu’au rythme actuel, la tenue des élections dans les délais constitutionnels est délibérément sabotée pour exécuter un agenda
caché. Le Président de la CENI sera tenu responsable du chaos électoral qui se prépare et devra
en répondre », peut-on lire dans le communiqué sanctionnant cette réunion.

Face à cette situation, le parti de Moïse Katumbi met en garde le gouvernement « à qui incombe l’obligation constitutionnelle de respecter ces délais contre toute manœuvre visant à escamoter des électeurs par un processus d’enrôlement intentionnellement chaotique ».

De même que cette formation politique dit non au glissement.

« Quel qu’en soit le prix, la durée constitutionnelle des mandats électifs n’est pas une question
négociable. Pas une minute de plus ne sera accordée à ceux dont le mandat arrive à terme en
décembre 2023! », a affirmé Ensemble pour la République.

Ramami