Suite aux actes de profanation orchestrés contre les paroisses catholiques dans le Kasaï, d’une part, et l’attaque de la résidence du cardinal Fridolin Ambongo et l’archevêché de Kinshasa, d’autre part, plusieurs personnalités congolaises se sont joints à l’église catholique pour condamner ces actes. Parmi ces personnalités, on note Moïse Katumbi, Sama Lukonde, Vital Kamerhe et Martin Fayulu.
Pour le président de Ensemble pour la République, les pareils actes de sacrilège ne se sont jamais produits en RDC.
« Je condamne avec la plus grande fermeté les profanations d’églises au Kasaï, ainsi que les pressions exercées devant la résidence de Mgr Fridolin Ambongo. Jamais pareils actes de sacrilège ne s’étaient produits avec une telle intensité en RDC. Il faut mettre fin à l’intolérance », a twitté Moïse Katumbi le lundi 2 août.
Du côté du gouvernement, ces agissements ne sont pas passés inaperçus. Pour le premier ministre Sama Lukonde, pareils actes n’ont pas de place en RDC.
« Le gouvernement de la République condamne fermement les actes de profanations, de violence et de vandalisme qui ont été observés à Kinshasa et à Mbujimayi contre l’église catholique. Le vandalisme et la violence n’ont aucune place dans le Congo d’aujourd’hui », a-t-il réagi.
Vital Kamerhe quant à lui, invite à un sursaut patriotique pour ne pas replonger le pays dans le chaos des années 60.
« Profanation des lieux sacrés au Kasaï-Oriental, attaques contre le clergé et Tata cardinal, discours incendiaires risquent de replonger le pays dans le chaos des années 60. Je nous invite à un sursaut patriotique pour la cohésion et bâtir un Congo où il fera beau vivre, sans exclusif », a twitté l’ancien directeur de cabinet du président de la République.
Pour celui qui se considère comme étant toujours « président élu » à la présidentielle de 2018, ces actes sont l’oeuvre des personnes en perdition.
« Je condamne de la manière la plus sévère les attaques contre Tata cardinal Ambongo par des inciviques, ainsi que la profanation des églises du diocèse de Mbujimayi. Ces actes inacceptables sont l’œuvre d’une catégorie de personnes en perdition qui doivent très vite se ressaisir », a également twitté Martin Fayulu.
Rappelons que plusieurs discours « incendiaires » contre l’église catholique en général et le cardinal Fridolin Ambongo en particulier ont été enregistrés après le communiqué signé par toutes les 8 confessions religieuses le 23 juillet dernier.
Dans ce communiqué, les 8 confessions religieuses avaient dénoncé les menaces et intimidations venant des dignitaires du pouvoir pour qu’elles désignent un candidat président de la Ceni de leur obédience.
Christian-Timothee Mampuya