Transparency International a publié, ce mardi 25 janvier, son rapport d’Indice de perception de la corruption pour l’année 2021 dans une situation liée à la Covid-19 à travers le monde.
Selon ce rapport qui épingle le lien entre la corruption et la promotion des Droits humains et la promotion de la démocratie partout au monde, la RDC réalise 19% et figure parmi les 20 pays du monde les plus corrompus.
Transparency International rappelle que depuis l’arrivée du Président Félix Tshisekedi au pouvoir, il a pris l’engagement devant le peuple Congolais de lutter contre la corruption sous toutes ses formes.
« Cet engagement a été matérialisé par la création de l’Agence de Prévention et de lutte contre la Corruption en 2020 et la nomination de ses animateurs. Malgré le discours, la grande majorité des Congolais estiment que la corruption a augmenté et les efforts du Président de la République restent mitigés; car ceux qui devraient l’aider à lutter contre ce fléau, sont non seulement inactifs mais plongés eux-mêmes dans la corruption », explique-t il.
Le rapport de l’Indice de perception de la corruption démontre que les 20 pays les plus corrompus au monde sont aussi les pays où les Droits humains et la démocratie sont en danger.
Pour sa part, la Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO) constate effectivement que « la corruption généralisée en RDC anéantit les efforts de promotion des droits humains et met en danger la démocratie. Tel est le cas de l’actuelle majorité parlementaire, qui a été soupçonnée d’être créée sous les pratiques supposées de corruption. Une telle majorité parlementaire ne peut jamais contribuer au développement du pays ».
« La RDC ne peut jamais se développer si les hommes politiques, de toutes tendances confondues, ne luttent pas efficacement contre la corruption », constate la LICOCO. D’où son interpellation à toute la classe politique pour qu’elle agisse et accompagne le Président de la République dans ses efforts de lutter contre la corruption.
Ramami
