Dans son rapport publié jeudi 26 août, le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), a indiqué que sur un total de 492 violations enregistrées en juillet 2021, 50% sont attribués aux services de sécurité de la RDC.
“Les agents de l’Etat sont responsables de près de 50% des violations documentées en juillet (244) dont des exécutions extrajudiciaires d’au moins 25 hommes, une femme et un enfant. Ce nombre reste stable par rapport aux 256 violations enregistrées au mois de juin 2021. Les agents de la police nationale congolaise (PNC) et les militaires des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont commis près de 43% du total des violations documentées”, peut-on dans le rapport.
Selon cette structure de l’ONU, les groupes armés auxquels sont imputés 50% des violations des droits de l’homme, ils sont auteurs des exécutions sommaires d’au moins 111 personnes, dont 28 femmes et huit enfants. Les auteurs de ces exactions sont essentiellement des Maï-Maï.
En outre, le BCNUDH a enregistré en juillet dernier 31 violations des droits de l’homme liées à l’espace démocratique. Ca représente une diminution de 24 violations par rapport à celles documentées au cours du mois de juin (55). Ainsi, toutes ces violations sont imputables aux agents de l’Etat, principalement les FARDC.
A titre d’information, dans le cadre de son mandat, le BCNUDH assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Les résultats sont toujours partagés avec les autorités compétentes du pays.
Landry Kamango