RDC : Adolphe Muzito plaide pour une révision constitutionnelle

Le président du parti Nouvel Elan, Adolphe Muzito, a exprimé sa volonté de voir d’importantes réformes institutionnelles conduites en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée mardi 07 mai, il préconise soit une révision substantielle de la Constitution de transition de 2006, soit l’adoption d’une nouvelle Loi fondamentale. 

 

« En RDC, il s’impose pour le mandat en cours, des réformes politiques, économiques, financières, monétaires, budgétaires et sociales.Ces réformes doivent s’inscrire, soit dans la trame de la révision de l’actuelle Constitution de Transition (de février 2006) rédigée et adoptée par un parlement non élu, soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d’une constitution définitive de la RDC », propose Adolphe Muzito.

 

Parmi les changements souhaités, Muzito cite la répartition des recettes entre l’Etat et les provinces, le transfert des compétences aux entités territoriales, ou encore le régime politique. Il plaide également pour l’application de la loi Bakajika sur le foncier et la réforme du financement des partis.

 

Surtout, l’ancien premier ministre veut que l’indépendance suspendue en 1960 soit effectivement actée. Il souhaite aussi replacer le peuple congolais au cœur du pacte social en tant que constituant originel.

« L’élaboration de la constitution définitive pour la RDC aura pour objectifs : L’entrée effective dans la République suspendue en1960; La réhabilitation du peuple congolais commeconstituant originel ; La restauration du lien juridique entre le peuple congolais et les pères fondateurs ainsi que la loi fondamentale de 1959», souhaite le president du Nouvel Élan.

Adolphe Muzito appelle de ses vœux à une refondation juridique du lien avec la Belgique, ancienne puissance coloniale.

En séjour en Belgique, le Chef de l’Etat a promis de mettre en place une commission qui réfléchira sur la manière dont la RDC pourra se doter d’une nouvelle constitution « digne du pays ». Pour lui, celle en vigueur accuse plusieurs lacunes et ne permet notamment pas la mise en place rapide du gouvernement.

Si Adolphe Muzito semble embrasser cette idée, il n’en est pourtant pas le cas pour Martin Fayulu qui estime que penser à changer ou à modifier la constitution relève des manœuvres du régime au pouvoir visant à se « maintenir illégitimement au pouvoir qu’il a obtenu par « un hold-up électoral en 2018 et par un simulacre d’élections en 2023 »

 

CT.MAMPUYA

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