La Défense de Salomon Kalonda, a dénoncé ce lundi 18 septembre ce qu’elle qualifie de la “ honte ”, le procès du conseiller spécial de Moïse Katumbi qui vise, selon elle, à éliminer un adversaire politique et inhiber l’opposition au pays. Elle a souligné également l’incompétence de la Cour militaire de faire juger un civil.
« Nous allons articuler les éléments objectifs légaux ainsi que jurisprudentiels sous une trame constitutionnelle pour démontrer en quoi c’est un procès de la honte . Un procès de la honte qui n’est pas lié à la magistrature , ce n’est pas lié au ministère public, mais c’est lié aux personnes dans une affaire qui n’aurait pas dû avoir lieu(…) Cette affaire, est un complot qui vise un adversaire politique et inhiber l’opposition au pays», a dit Me Hervé Diakese du collectif de la défense.
Les avocats de Salomon Kalonda dénoncent une «détention illégale» de leur client. Ils ont par ailleurs demandé à l’auditorat militaire d’annuler tous les procès-verbaux d’une procédure qui «viole des dispositions légales».
A la reprise de ce procès ce lundi devant la cour militaire de Ndolo, après son report d’il y a un mois, le Ministère public a sollicité une remise d’une semaine fixée au 25 septembre prochain.
Le conseiller spécial du président d’Ensemble pour la République est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État et des liens avec les rebelles du M23. Il a est détenu depuis le 30 mais dernier.
Michée Efoya