RDC – Affaire Stanis Bujakera : Le RAJEC annonce un sit-in ce mercredi 20 septembre devant le ministère de la justice

Le Rassemblement des Journalistes pour l’Émergence du Congo ( RAJEC) annonce un sit-in, ce mercredi 20 septembre, devant le bâtiment, qui abrite le ministère de la justice et garde des sceaux, à Kinshasa, après l’expiration de son ultimatum donné aux autorités pour la libération du journaliste Stanis Bujakera.

«Consécutivement à notre ultimatum de 72 heures lancé aux autorités compétentes pour la libération immédiate de Stanys Bujakera, nous en appelons à un sit-in, ce mercredi 20 septembre, à partir de 09h00, devant le bâtiment abritant le ministère de la justice», annonce-t-il.

D’après le communiqué de presse de cette structure des journalistes, lu par son porte-parole, Edmond Izuba, « la liberté de presse est en péril en République Démocratique du Congo ».

Pour le RAJEC, le parquet a envoyé le correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa en Makala, sans prouver sa responsabilité dans l’article publié par Jeune Afrique.

« Le parquet a décidé d’envoyer Stanis Bujakera à Makala, sans pour autant prouver qu’il est auteur des écrits, dont il est poursuivi, dans le seul souci d’obtenir une condamnation contre le journaliste afin de le réduire totalement au silence », avait déclaré le porte-parole du REJAC.

Le RAJEC va, à l’issue de ladite manifestation, déposer un mémorandum exigeant l’abandon des «poursuites et harcèlements contre les journalistes».

« Cette manifestation sera marquée par le dépôt d’un mémorandum exigeant l’abandon des poursuites et harcèlements contre les journalistes», indique cette structure des journalistes avant d’en appeler à la solidarité entre confrères journalistes et tous les organes corporatifs, «de s’associer à cette action.

Stanis Bujakera, lui, passera, ce mardi, sa 12ème nuit en détention, depuis les geôles de la prison centrale de Makala, où il est placé sous mandat d’arrêt provisoire, pour propagation des faux bruits et diffusion des fausses informations sur la mort de l’ancien ministre des transports, Chérubin OKENDE, en juillet dernier.

Samyr LUKOMBO