Le Gouvernement congolais a promis de ne laisser aucun crime impuni après l’assassinat brutal du journaliste Fiston Wilondja Mazambi à Bukavu apprend-on dans un communiqué du ministère de la Communication et Médias publié mercredi 06 août.
Les autorités Rd-congolaises affirment que tous les responsables de cet acte ignoble devront en répondre devant la justice, qu’ils soient auteurs, co-auteurs ou complices.
« Tous les actes criminels commis sur le territoire national, y compris dans les zones sous occupation, sont systématiquement documentés, et que leurs auteurs, co-auteurs et complices auront à répondre de leurs actes devant la justice, conformément à la loi », insiste le communiqué.
Pour Kinshasa, ce meurtre ne sera pas un crime de plus dans la longue liste des violences commises dans l’Est du pays. Il s’agit d’un dossier prioritaire qui symbolise la défense des valeurs démocratiques.
Le ministère souligne que « la liberté de la presse est gravement compromise par les menaces, les enlèvements, les assassinats visant notamment les journalistes, et l’empêchement systématique des structures professionnelles à exercer librement », dans les territoires occupés.
À cet effet, Le gouvernement condamne fermement le meurtre « dans des conditions effroyables » du journaliste Wilondja Mazambi Fiston.
Kinshasa réaffirme son engagement à restaurer la sécurité et l’État de droit sur tout le territoire national.
« Le Gouvernement réaffirme sa détermination à restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national et à garantir, partout, la sécurité des journalistes et le plein exercice de la liberté de la presse », conclut le communiqué.
Fiston Wilondja, journaliste de la Centrale de Monitoring des Médias de l’UNPC, a été retrouvé mort à Bukavu après avoir été enlevé et torturé par les rebelles de l’AFC-M23.
CTMAMPUYA