L’inspecteur général des finances coordonateur, Herman IYELEZA a fustigé les attaques que subit l’inspecteur général chef de service de l’inspection générale des finances, Jules Alingete depuis quelques mois.
Pour ce cadre de l’inspection générale des finances, ces attaques qui visent en premier lieu le chef de ce service a pour but de fragiliser l’inspection générale des finances qui est consacrée à la lutte contre le détournement des deniers publics.
“Aujourd’hui on croit qu’on s’attaque à son animateur principal alors que consciemment on sait que c’est faux. C’est une étape pour aller après s’attaquer au service parce que on dit ok, qu’il rentre là d’où ils étaient. C’est pour cela nous pensons que nous devons fustiger cela. Nous savons d’où nous venons dans ce pays, nous savons tout ce que nous avons fait sous la poussée du président de la République pour quitter ce domaine de corruption, on ne peut pas accepter ce genre de campagne là”, a déclaré Hermann Iyeleza, inspecteur général des finances coordonateur, à l’occasion de la deuxième journée scientifique des inspecteurs de finances.
L’inspecteur général des finances coordonateur de l’IGF a profier de l’occasion pour élaguer les zones d’ombre au sujet du combat que mène l’inspection générale des finances.
“Nous savons que les détournements ont toujours existé, nous, nous disons que c’est l’impunité qui diminue, ce n’est pas la même chose. Notre travail, notre capital intellectuel, ce n’est pas dans des rapports des missions ou d’activités que nous allons les transmettre, c’est une production et une consommation interne”, a-t-il ajouté.
Rappelons que depuis quelques mois, l’inspecteur général des finances chef de service de l’inspection générale des finances, Jules Alingete fait l’objet de plusieurs attaques. Des observateurs avertis estiment qu’il s’agit des officines des prédateurs financiers qui ont pour but de fragiliser cette institution placée sous l’autorité du chef de l’État, qui lutte contre les détournement des deniers publics dont les résultats ne sont plus à démontrer.
Patrick Isebey