Avant de quitter Beni où il menait campagne, Moïse Katumbi a créé la surprise en rendant visite à la famille du musicien Idengo, emprisonné depuis un an pour un chant critiquant le pouvoir. L’occasion pour le candidat de rappeler son combat pour la liberté d’expression.
Devant les proches émus du détenu, Katumbi a dénoncé avec vigueur cette “condamnation politique” et réclamé la libération de tous les “prisonniers de conscience”, dont des figures de l’opposition comme Kalonda, Kabund ou Mukebayi.
En s’affichant aux côtés des proches d’Idengo, symbole à Beni de la répression contre les voix discordantes, le président de l’Ensemble a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de protéger cette liberté fondamentale dans le Congo de demain.
Cette prise de position marque la détermination du candidat numéro 3 à faire de la liberté d’expression et du respect des droits de l’homme des priorités en cas de victoire le 20 décembre prochain. Elle lui permet aussi de séduire l’électorat de l’opposition.
Condamné l’an dernier à 10 ans de prison pour un chant jugé hostile au pouvoir, Idengo incarne pour certains observateurs la répression contre la liberté d’expression en RDC.
Christian-Timothée Mampuya