Après l’échec à plusieurs reprises des confessions religieuses à dégager le consensus sur le nouveau président de la Ceni, certains analystes de la scène politique congolaise disent ne plus rien attendre de la rencontre qui se tient ce samedi 2 octobre au centre interdiocésain.
Pour l’avocate Arlette Odia Kashama, ce énième round des hommes d’églises va également accoucher d’une souris vu la position tranchante de certains parmi eux vis-à-vis de ceux qui ne jurent que par un glissement en 2023.
« Nous n’attendons rien du délai ultime accordé aux confessions religieuses, ni de leur rencontre d’aujourd’hui. Il s’agit d’une improvisation de trop, d’une dictature imposée à l’ensemble de parties prenantes par un groupe d’individus déterminés à se maintenir au pouvoir par un glissement », a-t-elle dit.
C’est depuis plusieurs mois que les tractations entre les confessions religieuses n’aboutissent pas à la désignation de leurs 2 délégués à la Ceni dont le predident.
Le candidat désigné par le groupe de six confessions religieuses conduit par Dodo Kamba, président de l’église du réveil au Congo, est contesté par les catholiques et les protestants sous prétexte qu’il serait proche du parti au pouvoir.
BL



