Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) interpelle les acteurs politiques ainsi que les professionnels des médias sur les méfaits des discours tendant à révolter une partie ou toute la population en RDC.
Via son compte X, Christian Bosembe a menacé de sanctionner les médias qui diffusent des propos à caractère tribal.
« En tant que président du CSAC, institution garante de la régulation des médias et de la préservation de l’ordre républicain dans l’espace médiatique, je tiens à rappeler que tout propos de haine, toute incitation à la division ou tout discours séparatiste diffusé sur les plateformes médiatiques sera sévèrement sanctionné », a-t-il fait savoir.
Il appelle donc « tous les professionnels des médias à faire preuve de responsabilité en veillant à ce que leurs plateformes soient utilisées pour renforcer la cohésion nationale et la fraternité entre les Congolais ».
Aux acteurs politiques, il en appelle à prêcher l’unité et à éviter les discours séparatistes.
« J’invite également les leaders politiques à prêcher l’unité et à s’abstenir de tout langage qui diviserait notre peuple. La RDC est une nation riche de sa diversité tribale et ethnique, qui constitue le socle de notre identité collective et le ciment de notre unité. Aucun individu, aucun groupe, quelle que soit sa position, n’a le droit de porter atteinte à cet équilibre sacré », a-t-il lancé.
Lors de son discours adressé aux Congolais, l’opposant Martin Fayulu avait accusé le président Félix Tshisekedi de vouloir inonder les villes de Kinshasa et de Lubumbashi « par ses frères du Kasaï », dans le but d’organiser des manifestations pour le changement de la Constitution. Un discours qui a été mal pris par le camp Tshisekedi, lequel a qualifié le président de l’ECIDé de séparatiste et tribal.
Patrick Isebey
