La Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo (RDC) s’apprête à rendre, ce lundi 30 octobre son arrêt sur les 12 requêtes en contentieux des candidatures déposées à la présidentielle prévue en décembre 2023.
Ces requêtes visaient à invalider certaines candidatures jugées irrecevables par des plaignants. Elles avaient été introduites à l’issue du dépôt des dossiers de candidature et des vérifications effectuées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Alors que l’arrêt de la Cour constitutionnelle était prévu à 10 heures, elle a été décalée de 5 heures, suite à la rentrée judiciaire du conseil d’État tenue au palais du peuple, ce même lundi.
Selon certaines indiscrétions, Me.Hervé Diakese et Francis Kalombo, avocats conseil de Moïse Katumbi sont déjà dans la salle d’audience en attente du début de procès.
De son côté, Seth Kikuni qui avait attaqué en justice la candidature de l’actuel président de la République, Félix Tshisekedi pour « défaut de qualité et inscription pirate » n’est pas encore arrivé sur place ou encore Noël Tshiani.
Le vendredi 27 octobre dernier, la Cour constitutionnelle a procédé à l’audition de toutes les parties prenantes. Le président de la Cour a pris l’affaire en délibéré et s’est engagé à rendre la décision finale ce lundi, respectant ainsi les délais constitutionnels.
Cet arrêt est capital puisqu’il validera ou invalidera certaines candidatures, faisant ainsi le point sur la ligne de départ définitive de la présidentielle très attendue en décembre prochain. Il s’agira pour la juridiction suprême de trancher les litiges sur la base du code électoral. Sa décision sera normalement sans appel.
Christian-Timothée Mampuya