Le président de l’Asbl la Culture pour la Paix et la Justice “CPJ ASBL”, Lievin Ngondji, plaide auprès du gouvernement congolais pour qu’il associe la grande communauté culturelle, notamment les acteurs culturels, les musiciens et les journalistes afin que ces derniers amènent le public à mieux cerner la nécessité d’inscrire la Rumba congolaise sur le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Dans une tribune publiée ce samedi 18 septembre, Maître Lievin Ngondji dit avoir réfléchi sur l’impact de cette inscription dans le quotidien congolais.
“Les pouvoirs publics congolais dans leur plan stratégique de promotion et de sauvegarde de la Rumba pour son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, comme ce fut le cas avec sa cousine, la musique cubaine en 2016, doivent savoir que cela implique un grand engagement de l’ensemble de la communauté congolaise. Il s’agit d’y associer les acteurs culturels, les musiciens, les musicologues (…) afin d’amener le public à comprendre et à mieux s’imprégner de la Rumba en tant que patrimoine culturel immatériel de tous”, déclare-t-il.
En outre, le président de CPJ Asbl souligne également la nécessité pour la Rumba d’intégrer des éléments des valeurs exceptionnelles et intercontinentales dus aux apports historique, artistique et esthétique de ce type de musique.
Me Liévin Ngondji estime qu’avec l’inscription de la Rumba au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, le pays connaitra beaucoup de changements dont sa visibilité internationale et les obligations de deux Congo à renforcer la législation et les investissements dans le secteur culturel.
Il sied de rappeler que la campagne de promotion en faveur de l’inscription de la Rumba congolaise de deux rives du fleuve Congo sur la liste du patrimoine culturel de l’Unesco a été lancée le 17 août dernier à Kinshasa par la ministre de la culture, Catherine Katungu.
Dostin Eugène Luange