RDC: “Culture pour la justice” sensibilise pour l’abolition de la peine de mort

En marge de la célébration le samedi 10 octobre de la journée internationale de l’abolition de la peine de mort, l’Asbl “culture justice pour la paix” ( CPJ) a organisé le même jour à Kinshasa un atelier de réflexion placé sous le thème mondial de la dite journée à savoir: “les femmes condamnées à mort, une réalité cachée”.

A cette occasion, le président de cette structure de la société civile, Lievin Ngondji, est revenu sur la situation des femmes condamnées à mort dans les maisons carcérales.

“Elles sont vulnérables et elles ne bénéficient pas de mêmes conditions de sécurité que les hommes. Elles sont généralement abusées par la garde masculine. Et même lorsqu’il s’agit de la garde féminine, elle les utilise en forme de proxénétisme. On arrive même à des situations où elles sont incapables d’assurer leurs soins intimes”, a-t-il déploré.

Pour sa part, la députée nationale Christelle Vuanga a déclaré que condamner une femme à la peine de mort c’est la faire souffrir doublement.

“Nous avons remarqué qu’une femme qui est condamnée à mort souffre doublement qu’un homme, parce qu’elle est mère de famille et porteuse de vie. Une femme condamnée à mort c’est-à-dire des enfants privés de leur maman, c’est-à-dire une famille vidée” a-t-elle laissé entendre.

Quant au représentant de l’union européenne, la vie humaine est sacrée. Abolir la peine de mort c’est reconnaître cette sacralité.

Notons que la peine de mort n’est pas encore abolie en RDC bien qu’un moratoire de fait soit en vigueur depuis 2003.
 
Sur les 54 pays que compte l’Afrique, 40 l’ont déjà retiré de leurs législations respectives, dont le dernier est la  Sierra Leone qui l’a fait le vendredi 8 octobre dernier.

BL

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