La campagne « le Congo n’est pas à vendre » a présenté le mercredi 12 mai à la presse son rapport d’enquête intitulé « des milliards perdus: enquête financière sur les transactions de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler dans le secteur extractif ».
Selon Jean-Claude Mputu, directeur adjoint de « Ressource Matter », l’une des structures de « Le Congo n’est pas à vendre » la République Démocratique du Congo a déjà perdu près de 4 milliards de dollars américains depuis que Dan Gertler opère ses transactions au pays dans le cadre d’accords miniers et pétroliers suspects conclus avec le gouvernement congolais.
« Depuis que Dan Gertler est au Congo à partir des années 2000 et jusqu’à maintenant, le Congo a déjà perdu beaucoup d’argent et nous avons estimé ces pertes autour de 4 milliards grâce aux transactions de Dan Gertler. Cette répartition est faite en deux temps : sur le 20 dernières années, le Congo a perdu plus moins 1,950 milliard de dollars, et dans les 20 années à venir nous allons perdre 1,760 milliard de dollars », a déclaré Jean-Claude Mputu.
Et de poursuivre: « ces estimations faites sont « faibles » d’autant plus que ça ne prend pas en compte la globalité de transactions qu’effectue Dan Gertler.
Pour « Le Congo n’est pas à vendre », si la RDC ne prend pas des mesures draconiennes pour réexaminer les contrats signés avec Gertler, ses pertes se chiffreront à 1,760 milliard américains. Ce qui donnera un total de 3,710 milliards.
Pour ce faire, cette synergie de plusieurs organisations de la société civile exhorte les autorités congolaises à annuler les contrats illégaux pour permettre à l’Etat de récupérer ses moyens.
Au parlement, cette campagne invite le sénat d’instituer une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur toutes les affaires de Dan Gertler en RDC.
Dostin Eugène Luange