En sit-in ce mercredi 25 Septembre devant le Palais de justice, des opposants congolais ont exprimé leur indignation face à la “vague d’arrestations et de détentions arbitraires d’activistes de la société civile et d’opposants politiques” ainsi que les “restrictions des libertés fondamentales”. Ils l’ont fait dans un memo lu ce mercredi 25 septembre devant le ministre de la justice Constant Mutamba.
Ces derniers disent avoir le regret de constater que le gouvernement a décidé de réinstaurer la dictature.
“Nous avons le regret de constater que le Gouvernement que vous dirigez a décidé, depuis son avènement, à l’instar de votre prédécesseur, de réinstaurer la dictature en RDC, en piétinant systématiquement le pacte républicain qu’est la Constitution. “, ont-ils declaré.
Et de poursuivre: “il en est de même pour les lois de la République, ainsi que des instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme librement ratifiés par notre pays, notamment la Charte Africaine des Droits de l’Homme pour ne citer que ceux-là”.
Ils ont fait savoir que des citoyens engagés dans la défense des droits et libertés fondamentaux ainsi que de l’intérêt général, sont arrêtés sans justification valable et pour la plupart détenus au secret, en violation des lois de la République et des engagements internationaux auxquels la RDC a souscrit. Cas de Seth Kikuni, Jean Marc Kabund, Mike MukebayiI, Daniel Safu et tant d’autres.
Dece fait, ils exigent la libération de tous les prisonniers politiques.
“Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues pour des raisons politiques, mais aussi l’ouverture des enquêtes sérieuses et impartiales pour faire toute la lumière sur l’odieux assassinat ciblé du député national Chérubin OKENDE”, ont-ils soutenu de souhaiter qu’une enquête soit diligentée sur le drame de Makala.
” Nous exigeons que des enquêtes soient diligentées sur les tragédies sanglantes de la Prison centrale de Makala, qui ont fait plus des centaines de morts et de femmes violées, ainsi que sur le massacre de plus de 250 citoyens innocents de la secte UZALENDO à Goma en août 2023″.
Signalons que, cette marche a reuni certains partis politiques de l’opposition, des mouvements citoyens et quelques organisations de la societé civile.
L Patient