La société civile, coordination provinciale du Nord-Kivu, se désole du fait que la date de proclamation des résultats des élections de 2023 en RDC ne soit pas connue dans le calendrier électoral. La structure citoyenne s’est exprimée à travers une sortie médiatique présentant les forces et faiblesses du calendrier électoral publié samedi 26 novembre dernier.
Le premier vice-président de la société civile provinciale note, parmi les mérites, l’assurance que les élections se tiendront bel et bien dans le respect du délai constitutionnel. Edgar Katembo Mateso salue aussi le fait que le calendrier électoral prenne en compte les élections locales et municipales, et cela dans le respect de l’économie de temps.
La société civile attaque la sphère des faiblesses en parlant de trop peu de temps pour l’enrôlement des électeurs. « S’il est vrai qu’il peut se faire même à distance, il y a risque d’enrôler les étrangers », craind la structure citoyenne. Elle se désole aussi du fait qu’ « il n’existe aucune période de recours si jamais l’on constatait telle irrégularité ».
Les forces vives s’inquiete aussi du fait que la durée de la compilation des voix des candidats et la date pour la proclamation ne soient pas connues. « Dans tous les cas, le peuple doit se préparer aux différentes échéances tout en restant très vigilant », sensibilise Edgar Mateso.
La CENI a publié, samedi 26 novembre, le calendrier électoral du cycle 2022-2027. Ce calendrier fixe l’élection du président de la République, des députés ainsi que des conseillers communaux au 20 décembre 2023. Denis Kadima a rappelé que le glissement ne fait pas partie du vocabulaire de la Commission Electorale Nationale Indépendante.
Visesa Louangel
