Au cours d’une séance de travail tenue ce mardi 10 juillet 2024, le ministre des Finances de la République Démocratique du Congo (RDC), Doudou Fwamba, a reçu d’Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi, et Sao Tomé et Principe, les assurances de son institution à accélérer l’avancement et l’accélération des projets stratégiques, notamment le projet de développement local de 145 territoires et le projet monumental du Grand Inga.
Selon M. Albert Zeufack, les échanges avec le ministre Doudou Fwamba ont permis d’aborder un certain nombre de sujets extrêmement importants, notamment les réformes à mener pour permettre au Congo de concrétiser sa vision.
Pour ce faire, ce directeur des opérations de la Banque Mondiale n’a pas manqué de souligner l’importance de ces initiatives pour le développement des ressources humaines et des infrastructures du pays. Parmi les sujets phares, apprend-on, il y a l’accès à l’électricité et les infrastructures routières qui étaient prioritaires, avec un focus particulier sur le projet PACTE (Projet d’Appui à la Consolidation du Tissu Economique) qui prévoit la construction de routes et d’autoroutes pour le développement économique, notamment l’axe Mbuji-Mayi-Kabinda-Bukavu.
Soulignons par ailleurs que le projet Grand Inga, évoqué lors d’une précédente rencontre entre le ministre des Finances et le ministre des Ressources hydrauliques le 7 juillet, est considéré comme vital pour la stratégie énergétique du pays. Cette rencontre avait pour objectif d’évoquer le financement de projets à impact visible dans le secteur énergétique, s’inscrivant dans la dynamique de renforcement des capacités énergétiques nationales.
Dans cette optique, Albert Zeufack a réitéré l’engagement de la Banque Mondiale à accompagner la RDC dans l’exploitation de son potentiel hydroélectrique. « L’investissement dans la structuration du grand programme de développement INGA… est une priorité pour le Congo », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le ministère des Finances à travers son département de communication a renseigné que la Banque mondiale, en tant que partenaire stratégique, vise à étendre son soutien au-delà des projets énergétiques pour inclure des initiatives éducatives et sanitaires, renforçant ainsi le capital humain essentiel au progrès continu du pays. Le partenariat stratégique actuel cible dix (10) provinces choisies en fonction de leur niveau de pauvreté et de leur potentiel d’impact, visant à maximiser les bénéfices des projets sur la vie des populations et à généraliser ces résultats dans d’autres provinces.
Ces discussions, rassure le ministère des Finances, marquent une étape significative dans le partenariat entre la RDC et la Banque mondiale, soulignant l’engagement profond des deux parties à œuvrer conjointement pour une croissance inclusive et durable, capable de transformer les vies des populations dans les zones urbaines et rurales.
Cink Inkonge
