Face à la presse nationale et internationale et en présence de son homologue bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi a salué ce mardi 29 avril, la signature de la déclaration de principes entre Kigali et Kinshasa comme un pas décisif vers la paix.
« La signature des déclarations de principes que vous avez vues est un pas dans la bonne direction, celle que j’ai toujours voulue », a déclaré le Président Tshisekedi, visiblement serein mais déterminé.
Ces propos interviennent à moins de 48 heures de l’ouverture des discussions qui pourraient aboutir à un accord de paix définitif entre la RDC et le Rwanda, sous la médiation active des États-Unis.
Dans le microcosme politique, ce geste est vue comme une volonté affichée de tourner la page de décennies de conflits, en particulier dans les provinces meurtries de l’Est congolais.
Pour Tshisekedi, cette déclaration signée récemment à Washington est bien plus qu’un geste symbolique ; c’est l’annonce d’une rupture, d’un changement de cap tant attendu par des millions de Congolais.
« Cet engagement que j’ai pris devant mon peuple, je le tiendrai jusqu’au bout. Je ramènerai la paix totale et définitive », a-t-il martelé avec la conviction d’un chef d’État conscient de la gravité de l’heure.
Il a ensuite lancé un message fort à l’intention de la nation et de la communauté internationale : « Après ce que vous êtes en train de voir, il n’y aura plus de problème d’instabilité en République démocratique du Congo. »
La déclaration de principes, signée sous l’égide des États-Unis, engage les deux pays à respecter la souveraineté mutuelle, à cesser tout soutien aux groupes armés, à permettre le retour des déplacés, à relancer la coopération économique et à appuyer la mission onusienne (MONUSCO). Ce texte doit désormais servir de base à un avant-projet d’accord de paix attendu pour le 02 mai.
De son côté, le président américain Donald Trump, qui revendique un rôle personnel dans le rapprochement entre Kigali et Kinshasa a affirmé que « la paix est en vue au Rwanda et au Congo », tout en annonçant un plan d’investissement de plus de six milliards de dollars pour le corridor de Lobito, destiné à relier les ressources minières de la région aux marchés internationaux.
CTMAMPUYA
