Six jours après sa prise des fonctions comme vice-premier ministre de l’environnement et de développement durable, Eve Bazaiba a adressé une correspondance le 4 mai dernier à l’Inspecteur générale des finances (IGF), sollicitant l’audit de l’apport financier de ce portefeuille ministériel au trésor public.
Selon une correspondance qui a fuité dans les médias le vendredi 14 mai, cet audit permettra à Eve Bazaiba de compléter l’état des lieux global de la gestion financière de son ministère.
“Dans le souci de recueillir le maximum d’informations sur l’apport financier réel du ministre de l’environnement et de développement durable au trésor public, je vous invite à déployer une équipe pour la récolte des données y afférentes. Ceci me permettra de compléter l’état des lieux de la gestion financière globale du ministre“, lit-on dans la dite correspondance.
Cette demande d’audit va se faire après les accusation de l’ong Greenpeace Afrique à l’encontre de l’ancien ministre de l’environnement, Claude Nyamugabo. Cette ONG l’accuse d’avoir attribué 13 nouvelles concessions forestières industrielles à des entreprises chinoises et congolaises en violation du code forestier et du moratoire encore en vigueur, institué par le décret n° 05/116 du 24 octobre 2002.
Dostin Eugène Luange