Le ministre des Droits humains, Fabrice Puela a lancé ce jeudi 21 octobre à Kinshasa, les travaux de l’atelier multipartite sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de l’examen périodique universel (EPU).
Cet atelier de deux jours, a expliqué le ministre, vise à faire le bilan sur le taux de réalisation des recommandations acceptées lors du second cycle, dans le but d’améliorer la situation des droits de l’homme en RDC.
« Cet atelier, qui regroupe différentes parties prenantes au niveau institutionnel à savoir la société civile et les partenaires internationaux, permettra de faire le bilan sur le taux de réalisation des recommandations acceptées lors du dernier cycle. Ceci pour renforcer la mise en œuvre et contribuer ainsi à une feuille de route qui soit inclusive afin d’obtenir des résultats lors du prochain examen périodique universel », a indiqué le ministre Fabrice Puela.
En 2019, la RDC a reçu 267 recommandations dont 239 acceptées et 28 rejetés. En tant que partenaire privilégié de la RDC, l’Union européenne, par le truchement de son ambassadeur en RDC Jean Marc Châtaigner, s’est engagé à accompagner le gouvernement congolais à mettre en œuvre ses obligations en matière des droits humains.
Ce diplomate a estimé que l’élaboration d’une feuille de route basée sur les recommandations reçues à travers l’examen périodique universel signale un engagement important pour la protection et la promotion des droits de l’homme.
A titre d’information, l’examen périodique universel est un mécanisme du conseil des droits de l’homme qui consiste à passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble des 193 États de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Il permet aux États de déclarer les mesures qu’ils ont prises pour améliorer la situation des droits de l’homme dans leur pays.
Dostin Eugène Luange
