Dans une déclaration signée le 26 décembre 2022, Martin Fayulu, Denis Mukwege et Augustin Matata Ponyo se disent inquièts de la situation qui prévaut actuellement au pays.
De l’insécurité au processus electoral, selon eux, non consensuel, ces personnalités politiques et de la société civile ont tenus à formuler une série d’exigences.
» La levée de l’ Etat de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’ Ituri, la sécurisation des élections, notamment au nord et sud- Kivu, Ituri, Mai-Ndombe et Kwilu, la recomposition de la Ceni, celle de la Cour Constitutionnelle, le consensus autour de la loi électorale, des centres d’inscription des électeurs et du calendrier électoral « , soutiennent- ils.
Fayulu-Matata Mukwege exigent également l’arrêt de «l’instrumentalisation» de la justice et des services fiscaux contre les candidats déclarés ou les potentiels candidats président de la République, le respect de la constitution sur la liberté d’expression, d’opinion, de réunion et de manifestations publiques ainsi que l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre du sénateur Matata Ponyo Mapon conformément à l’article 158 de la constitution.
Pour ces trois personnalités, » le pays vit l’un des moments les plus sombres de son existence. Et, si nous ne nous réveillons pas et ne prenons pas nos responsabilités pour agir avec courage, hauteur et sagesse et détermination, l’histoire retiendra que nous aurons été témoins-complices de son emiettement, donc de sa balkanisation ».
Élysée Odia