RDC : Félix Momat dénonce et condamne « des attaques téléguidées » contre Mgr Fulgence Muteba

L’ancien vice-ministre du Budget, Félix Momat, est monté au créneau ce dimanche des Rameaux pour dénoncer ce qu’il qualifie d’« attaques injustes et téléguidées » contre Monseigneur Fulgence Muteba, Archevêque Métropolitain de Lubumbashi et Président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).

Chrétien engagé et fervent catholique, Félix Momat a choisi symboliquement ce dimanche 13 avril, « jour saint », pour rompre un silence qu’il jugeait complice, et ainsi, se ranger publiquement aux côtés de l’homme d’Église.

« En ce dimanche des Rameaux, je refuse un silence complice !! », a-t-il lancé, visiblement indigné.

À travers une publication sur son compte X (anciennement Twitter), il a fermement condamné une campagne de dénigrement qu’il attribue à des « individus manipulés » et relayée par « des médias inféodés ».

« Monseigneur Fulgence Muteba fait l’objet d’attaques injustes (…) Leur cible réelle, c’est l’Église, parce qu’elle ose dire la vérité. »

Momat souligne que l’engagement du prélat, aux côtés de ses pairs de la CENCO et de l’Église du Christ au Congo (ECC), dans l’initiative du Pacte Social pour la Paix et le Vivre-Ensemble, est un acte de courage. Il s’agit selon lui d’un « choix noble, un acte prophétique qui dérange ».

Dans une sortie médiatique récente, Monseigneur Muteba avait révélé que ce pacte social est soutenu financièrement par l’Ouganda, le Kenya et le Rwanda trois pays souvent accusés d’être impliqués dans la déstabilisation de l’Est de la RDC. Ces propos, tenus dans une interview à Jeune Afrique, ont provoqué une vive controverse.

Mais pour Félix Momat, il n’est pas question de laisser faire.
« Monseigneur Fulgence n’est pas un politicien. Sa parole, enracinée dans la vérité, la justice et la paix, transcende les clivages partisans », a-t-il martelé.

« L’Église n’est pas l’ennemie de la République : elle en est la conscience vivante. », a-t-il complété.

Il dénonce ainsi toute tentative de porter atteinte à l’honneur et à la dignité du prélat, rappelant que l’Église joue un rôle essentiel dans la cohésion nationale et la quête de paix.

CTMAMPUYA

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