Lors de sa communication au conseil des ministres qu’il a présidé le vendredi 4 mars, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a souligné la nécessité pour le gouvernement et le Conseil supérieur de la magistrature d’accélérer l’affectation et la mécanisation des nouveaux magistrats nommés.
« Dans cette perspective, il est impératif que le gouvernement, en étroite collaboration avec le Conseil supérieur de la magistrature, accélère le processus de formation, de mécanisation et d’affectation des magistrats nouvellement nommés », a déclaré Patrick Muyaya sur la RTNC.
Le porte-parole du gouvernement a rapporté que le chef de l’État a engagé la Première ministre, le président du Conseil supérieur de la magistrature, le ministre d’État chargé de la Justice et garde des Sceaux, le ministre d’État chargé du Budget ainsi que le ministre des Finances à se pencher sur la mise en œuvre rapide et efficace des nouvelles nominations.
« Cela vise à combler l’absence de magistrats encore remarquée dans certains ressorts, à fluidifier le traitement des affaires judiciaires et à assurer le fonctionnement optimal des juridictions à travers le pays », a expliqué le président de la République, dans des propos rapportés par le ministre de la communication et des médias.
Muyaya a rappelé que le gouvernement avait procédé en 2022 au recrutement de 5 000 nouveaux magistrats, tant civils que militaires sur l’instruction du président Félix Tshisekedi.
Il a expliqué qu’un premier lot de ces magistrats, au nombre de 2 500, avait été nommé et affecté en 2023, avant la nomination récente du second groupe.
Le 1er avril, Félix Tshisekedi a nommé au moins 2 000 nouveaux magistrats civils au grade de substitut du procureur. Ces magistrats avaient été recrutés en 2022.
Michée Efoya