Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a échangé ce 30 janvier avec le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot à Kinshasa.
Selon la présidence Congolaise, les deux hommes ont discuté de la situation sécuritaire marquée par des massacres et pillages des ressources naturelles.
« Au cours de cet échange de plus d’une heure, le Président Tshisekedi a expliqué la situation actuelle que vit le pays, marquée par un pillage des ressources naturelles, des massacres et autres violations massives des droits de l’homme. Le Chef de l’État a réitéré ses regrets à la suite des incidents malheureux survenus à l’ambassade de France au cours de la manifestation pacifique organisée le 28 janvier dernier à Kinshasa », lit-on sur le compte X de la présidence.
Cet échange intervient deux jours après le conseil de sécurité de l’ONU, sur la situation sécuritaire au Nord-Kivu au cours de laquelle, la France a condamné la rébellion M23 et le Rwanda qui la soutien.
Depuis sa résurgence en 2021, la rébellion M23 pilonne la province du Nord-Kivu. La guerre menée par la rébellion appuyée par l’armée Rwandaise a fait de nombreuses victimes civiles Congolais dont des enfants et des femmes.
Lors de la double réunion du conseil de sécurité de l’ONU, les membres permanents ont exigé du mouvement tout arrêt immédiat des hostilités, demandant également au Rwanda de cesser de soutenir ce dernier et de retirer ses troupes du sol Congolais.
L’offensive du M23 alors qu’il s’affronte avec l’armée Congolaise à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, a provoqué une catastrophe humanitaire inquiétante. Les bombardements de la coalition ( M23-RDF ) ont également touché quelques infrastructures dont les hôpitaux.
Michée Efoya