Le chef de l’État, qui n’a de cesse critiqué la justice du pays, est revenu, lors du 113ème conseil des ministres, sur la nécessité de lutter contre les antivaleurs dans ce secteur pour permettre une meilleure implémentation des réformes.
Pour rendre possible cette lutte, Félix Tshisekedi souhaite voir émerger des hommes et des femmes de loi «nés de nouveau ».
«Il a affirmé que nous devons avoir des hommes et des femmes de loi « nés de nouveau » ; des hommes et des femmes pétris des valeurs morales intraitables et des qualités intellectuelles éprouvées», rapporte Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
Par ailleurs, le président de la République recommande «une formation continue et
l’instauration de la sanction qui requiert un fonctionnement efficient des chambres de discipline au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature, un
objectif primordial à atteindre sans complaisance ni discrimination».
«Pour la mise en œuvre de ces recommandations, le Président de la République
a chargé le Gouvernement, à travers les Ministères du Budget et des Finances, de tout mettre en œuvre pour permettre au Conseil Supérieur de la Magistrature non seulement de faire fonctionner les Chambres de disciplines mais aussi de couvrir tous les ressorts de la République des magistrats en nombre suffisant. Ceci participe aussi à la restauration de l’autorité de l’Etat», indique le compte rendu du conseil des ministres, tenu vendredi dernier.
Il a, dans le même sens, demandé l’accélération du processus de la création d’une Inspection Générale des
Services de la Justice.
Samyr Lukombo
