Le ministre d’État, ministre de la Justice et garde de Sceaux, a annoncé ce jeudi 9 janvier l’application de la peine de mort à tous ceux qui relayent les activités des rebelles du M23.
Dans un message publié sur son compte X, Constant Mutamba a félicité l’armée congolaise pour la reprise de Masisi et a réaffirmé que l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo ne se marchande pas.
« Bravo à nos FARDC et Wazalendo pour la reprise de MASISI. L’ennemi est en débandade. Tout acteur politique, membre de la société civile, journaliste ou religieux qui relayera les activités de l’armée rwandaise et de ses supplétifs du M23 subira désormais la rigueur de la loi (peine de mort). Notre intégrité territoriale ne se marchande pas », a-t-il écrit.
Les mises en garde des autorités congolaises contre ce qu’elles qualifient d’« apologie » des ennemis se multiplient.
Lors d’un point de presse à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a averti les médias, notamment étrangers, sur leur traitement de la situation à Masisi.
Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a également dénoncé l’apologie faite par certains médias occidentaux, tels que France 24, RFI et TV5MONDE, concernant les « prétendues » avancées du M23 dans leurs combats contre l’armée congolaise.
Mercredi, le Conseil supérieur de la Défense, présidé par le chef de l’État Félix Tshisekedi, a mis en garde les médias accusés de «partisannerie » dans leur couverture du conflit dans l’Est du pays.
Michée Efoya
