Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, a fustigé, le mardi 7 janvier, l’apologie de certains médias occidentaux, tels que France 24, RFI et TV5MONDE sur les « prétendues » avancées du M23.
« Je constate avec amertume que certains médias, comme RFI Afrique, TV5 Monde et France 24, relaient les prétendues avancées des terroristes tout en occultant les exploits des FARDC. Nous respectons la liberté d’expression et d’information, mais nous fustigeons fermement toute apologie du terrorisme », a-t-il déclaré sur son compte X.
Christian Bosembe a affirmé que les terroristes n’ont pas droit à la parole en République Démocratique du Congo, comme dans le reste du monde.
« Il s’agit des vies humaines et de l’intégrité de notre territoire, des principes non négociables », a-t-il ajouté, appelant les médias nationaux et internationaux à respecter les valeurs fondamentales.
« En tant que président du CSAC, je n’hésiterais pas à soumettre à la plénière la question de la suspension de ces médias sur le territoire congolais, si ces dérives persistaient. Nous ne transigerons pas », a conclu C. Bosembe.
Cette déclaration intervient après celle du porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya. Lors d’un point presse lundi, le ministre de la Communication et des Médias a également critiqué le traitement médiatique international sur la situation sécuritaire dans le Masisi, au Nord-Kivu.
Ces interventions surviennent alors que les combats se poursuivent autour du territoire de Masisi entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise.
Michée Efoya