Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a défini, lundi 8 juillet en fin de soirée, les orientations à suivre et a ordonné au Haut Commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité du territoire national.
Ces lignes directrices ont été données lors de la deuxième réunion de la Task Force Sécurité, 72 heures après celle du vendredi 5 juillet.
« Le Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale a défini les orientations à suivre et a donné l’ordre au Haut commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC », lit-on dans le message via le compte X de la Présidence de la République.
Outre le Haut Commandement Militaire, précise la Présidence de la République, cette réunion a réuni le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, les responsables des services de sécurité et certains conseillers du Chef de l’État.
Il faut dire que la plus grande préoccupation reste la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie orientale du pays, notamment celle très récente à Kaniabayonga en raison de l’action du Rwanda et de ses terroristes auxiliaires du M-23 et de la trêve alimentaire proposée par les États-Unis.
Dans un rapport rendu public ce même lundi, les Nations Unies accusent l’armée rwandaise d’avoir déployé « entre 3 000 et 4 000 » soldats dans l’Est de la RDC pour soutenir les rebelles du M-23 dans leur conquête de l’espace au Nord-Kivu. Ces experts de l’ONU affirment par ailleurs que les officiers rwandais ont « de facto pris le contrôle et la direction des opérations du M-23 ».
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Cink Inkonge