Le monde entier a célébré le 02 novembre 2024, la 11ème édition de la journée internationale de lutte pour l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
En marge de cette commémoration, Journaliste en danger ( JED) a publié son rapport annuel sur l’Etat de la liberté de la presse en RDC.
Intitulé « nouvelle lois sur la presse, nouveaux abus contre le journaliste », ce rapport a dévoilé le visage de quelques personnalités que cette organisation qualifie « des bourreaux de la censure ».
Parmi les personnalités pointées du doigt figurent notamment : le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication ( CSAC), le Procureur général près la Cour de cassation, la DG de la RTNC, le Coordonnateur et le porte-parole du mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo ( AFC), le gouverneur de l’Équateur et la gouverneure de Maï-Ndombe.
Alors que la tendance des statistiques liées aux atteintes à la liberté sont plus tôt vers la baisse, la censure elle devient préoccupante s’inquiète JED.
« On assiste à une tendance de la montée de la censure par des multiples actions ou tentatives de musèlement de la presse. En d’autres termes, on pourrait dire, si au Congo Démocratique on n’arrête plus les journalistes, ou presque, la nouvelle technique consisterait à les empêcher d’être, d’exister et de faire leur travail de journaliste par des multiples actions d’intimidations, de destructions de leur matériel de travail ou de fermeture de leur média », explique le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi.
Pour rappel, cette année, la RDC occupe la 123 ème place contre la 154 ème en 2019 au classement mondial de Reporter Sans Frontières ( RSF), relatif aux atteintes à la liberté de la presse dans le monde.
Élysée Odia
