Le syndicat de l’Inspection Générale des Finances (SIF) a organisé, jeudi 25 juillet 2024, à l’amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi, la deuxième journée scientifique de l’Inspection Générale des Finances (IGF) au cours de laquelle trois (3) travaux scientifiques des gendarmes financiers ont été présentés.
Il s’agit notamment de “Inégalités économiques et redistribution des revenus” de Christophe Bitasimwa, “Système coopératif et développement communautaire” d’Albert Lutete Mvuemba, et “Finances publiques du pouvoir central” de Jean-Marie Abolia.
Christophe Bitasimwa, inspecteur général des finances et chef de brigade des entités territoriales décentralisées, retrace dans ses travaux les causes des disparités entre riches et pauvres. Ainsi, il propose des mesures en amont de l’activité économique et des mesures ciblées comme solutions.
L’Inspecteur général des finances, Albert Lutete Mvuemba, propose pour sa part l’autosuffisance alimentaire comme réponse à une lutte efficace contre la pauvreté, tandis que le livre de Jean-Marie Abolia prône une meilleure gestion des deniers publics pour une gouvernance équitable.
Il sied de noter que ces 3 publications scientifiques ont été présentées puis baptisées par l’inspecteur général des finances-coordonnateur, Herman Iyeleza, représentant le chef de service Jules Alingete.
« (…) Aujourd’hui, dans la société ou dans les milieux scientifiques, en rapport avec l’expérience que nous vivons au quotidien, il y a un besoin de la transmission scientifique de ce que nous réalisons comme travaille. C’est à nous d’y répondre et c’est aussi là, la meilleure façon de le faire… », a déclaré Herman Yeleza.
De son côté, Baudouin Kitenge, président du SIF, a salué la qualité intellectuelle du corps des inspecteurs recrutés sur fond de concours rigoureux et approfondi, avant de voir l’inspecteur général des finances Lepic Matadi, passer en revue les réalisations et les résultats obtenus par l’IGF depuis sa redynamisation en 2020 par le Chef de l’État, notamment l’internalisation de la gestion orthodoxe dans les entreprises et établissements du portefeuille de l’État.
S’exprimant également lors de cet événement, l’inspecteur général des Finances Pascal Kanka a mis l’accent sur l’efficacité du contrôle a priori appelé « La patrouille financière » appliqué récemment par l’IGF, en substitution du contrôle a posteriori, qui a montré ses limites avec l’impunité des criminels des finances publiques.
Placée sous le thème : « Production scientifique de l’inspecteur des finances contribution à la bonne gouvernance et à la lutte contre les anti-valeurs », cette deuxième journée scientifique de l’IGF visait à théoriser les travaux menés par les inspecteurs financiers aboutissant à la matérialisation de la vision du Chef de l’État sur la mise en œuvre de la bonne gouvernance.
Cink Inkonge