Le ministre du Commerce extérieur et ancien gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, s’est recueilli ce jeudi 02 janvier 2025 sur la tombe du Colonel Mamadou Ndala Moustapha, inhumé au cimetière musulman de Kintambo à Kinshasa.
Cet hommage s’inscrit dans le cadre du 11ème anniversaire de l’assassinat de cet officier emblématique, tombé dans une embuscade le 2 janvier 2014, sur la route Beni-Erengeti, au Nord-Kivu.
Seul officiel présent à cette commémoration, Julien Paluku. Il ministre du commerce extérieur était accompagné de la veuve et des orphelins de Mamadou Ndala. Dans une atmosphère empreinte d’émotion. Il a souligné l’importance de pérenniser la lutte de ce héros national pour la pacification de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
« Ce passage sur cette tombe est un cri de cœur », a déclaré Julien Paluku.
Julien Paluku a également rappelé les victoires du Colonel Ndala sur le terrain. Ensemble, ils ont travaillé aux côtés du Général Bahuma Abamba Lucien, à une époque où le Nord-Kivu était ravagé par des conflits intenses.
« Nous avons travaillé ensemble dans des moments où la guerre était encore atroce », a-t-il souligné, évoquant notamment la fin de la rébellion du M23 le 6 novembre 2013. « Nous nous sommes retrouvés sur la colonne de Tshanzu pour hisser de nouveau le drapeau de la RDC. Nous y avons trouvé 300 tonnes de munitions. C’était le symbole de la balkanisation de la RDC. »
A cette occasion, la famille de l’illustre disparu a démenti formellement la fosse information propagée, faisant état de la mort de la mère du Général Mamadou Ndala.
Né le 8 décembre 1978 à Ibambi, dans la Province Orientale, Mamadou Ndala s’était distingué par son courage et son sens du devoir. Formé par des instructeurs belges, angolais, américains et chinois, il commandait le 42ème bataillon des Unités de Réaction Rapide. Ses victoires contre les rebelles du M23 ont marqué la mémoire collective des citoyens congolais.
Le 2 janvier 2014, son convoi fut attaqué à la roquette, à une dizaine de kilomètres de Beni. Ce jour-là, la RDC perdit l’un de ses officiers les plus prometteurs. À titre posthume, il fut élevé au grade de Général de Brigade, en reconnaissance de ses sacrifices pour la patrie.
CT.MAMPUYA