Suite à la convocation de Lisanga Bonganga au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/Matete, la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) accuse certains collaborateurs du chef de l’Etat d’instrumentaliser la justice pour réduire au silence son coordonnateur à cause de ses “nombreuses déclarations appuyant la coalition Lamuka du tandem Martin Fayulu-Adolphe Muzito”.
“La DYSOC est convaincue que son coordonnateur est victime d’un acharnement politique, au regard de ses nombreuses déclarations appuyant la coalition Lamuka des présidents Martin Fayulu et Adolphe Muzito et soutenant notamment, la tenue d’un dialogue, pour l’adoption consensuelle des réformes institutionnelles et électorales (…)”, renseigne un communiqué publié le mardi 21 septembre.
Pour la Dysoc, il existe aujourd’hui deux camps opposés autour du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Le premier qu’il qualifie de “colombe” est conscient de la crise que traverse le pays et est par conséquent favorable au dialogue pour lequel milite Lisanga Bonganga et la coalition Lamuka. Le second camp qui est composé de “faucons jusqu’au boutistes” ne veut pas quitter le “la prison du déni de la crise qui ronge notre pays”.
Ainsi, cette organisation politique s’oppose “farouchement” à cette démarche tendant à museler les adversaires politiques aux élections de 2023 en “manipulant et instrumentalisant la justice avec le montage grossier des dossiers”.
Pour rappel, Lisanga Bonganga était invité à se présenter le lundi 20 septembre 2021 au parquet général de Matete. L’objet de cette invitation devrait lui être signifié sur place.
Dans sa réaction, ce proche de Martin Fayulu et Adolphe Muzito avait annoncé qu’il allait se faire représenter par ses avocats, évoquant un problème de santé.
Israel Senga