L’ancien président de la commission électorale nationale indépendante ( CENI), soutient que la toute première première alternance démocratique obtenue en République Démocratique du Congo a été transmuée par le Président Félix Tshisekedi en une dictature.
Il l’a dit dans sa lettre ouverte envoyée aux membres du conseil de sécurité des Nations-Unies, consultée par la rédaction de Yabisonews.cd ce lundi 18 septembre.
« La toute première alternance démocratique obtenue non sans controverse en République Démocratique du Congo et célébrée en janvier 2019, a été transmuée par le Président Félix Tshisekedi en une dictature autocentrée qui dirige le pays par défi foulant aux pieds les lois et la Constitution », écrit-il.
Dans la même lettre, le président de l’ “Action pour la Dignité du Congo et de son Peuple” (ADCP), rappelle au conseil, le «discours incendiaire, les agissements téméraires et déraisonnables, la démagogie aux promesses jamais tenues, le bradage des ressources associé à l’enrichissement illicite et sans cause ainsi que les détournements excessivement immodérés des deniers publics par le régime et la famille du Président Congolais» qui, estime-t-il, ont considérablement fragmenté la société et divisé les communautés congolaises du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest du pays.
Par ailleurs, l’ex numéro un de la centrale électorale regrette que la République Démocratique du Congo jouissait de son intégrité territoriale, d’une stabilité sécuritaire relativement acceptable, d’une cohésion nationale améliorée et d’une démocratie constitutionnelle assise, bien que perfectible avant que le successeur de Joseph n’ait les rênes du pays en 2019.
« À ce jour, la RDC est victime d’une agression provoquée par le dilettantisme de monsieur Tshisekedi en personne », soutient Corneille Nangaa.
Il accuse le chef de l’État d’avoir conclu, «par avidité» des accords aussi bien «suicidaires que saugrenus avec la rébellion M23».
Michée Efoya