L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) demande aux anciens chefs de corps composés notamment des anciens présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale de renoncer officiellement à leurs avantages conférés par la loi N’18/021 du 26 juillet 2018.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 21 octobre, cette structure de défense de droits de l’homme que dirige maître Georges Kapiamba justifie sa demande sur le fait que le débat autour de la rémunération des élus nationaux continue à faire polémique dans l’opinion.
Aussi les engagements du gouvernement de la République sur la réduction du train de vie des institutions qui, d’après elle, traînent encore dans les tiroirs des autorités.
Cependant, l’ACAJ juge inopportune la démarche des anciens chefs de corps auprès de Bahati Lukwebo, plaidant pour l’intégration de leurs avantages non perçus dans le budget exercice 2023.
«Il est curieux que les anciens présidents de l’Assemblée Nationale choisissent cette temporalité sociale particulière pour réclamer l’insertion dans le budget exercice 2023 de leurs avantages financiers non payés. Il serait moralement inexplicable que le gouvernement satisfasse cette requête», a déclaré Georges Kapiamba président de l’ACAJ.
Reconnaissante du travail abattu par les anciens chefs de corps, l’ACAJ demande au parlement de réviser la loi N’18/021 du 26 juillet 2018 portant statut des anciens présidents de la République élus et fixant les avantages des anciens chefs de corps. De prévoir également la disqualification de ceux qui seraient compromis dans les actes de corruption.
Chris Kalu