Après avoir pris part à la 9ème conférence continentale annuelle du réseau parlementaire africain sur les flux financiers illicites et la fiscalité(APNIFFT), tenue à Dakar au Sénégal du 27 au 30 septembre 2021, le réseau de parlementaires africains contre la corruption (APNAC/RDC), a tenu le lundi 11 octobre au palais du peuple une réunion de restitution de sa participation à ces assises.
D’après le député national Jean-Pierre Pasizapamba, président de l’APNAC/RDC, tous les pays représentés à cette conférence ont reconnu que le danger des flux financiers illicites en Afrique. Raison pour laquelle il faut identifier les causes afin de les combattre.
« Les 25 pays de l’Afrique qui ont pris part à ces assises ont reconnu que les flux financiers illicites constituent une gangrène, un fléau. Donc, on voulait très bien identifier les causes, les acteurs et envisager les moyens pour les combattre afin que les pays africains puissent économiser, mobiliser les ressources internes et les accroître afin d’améliorer les conditions de vie des nos populations », a-t-il souligné.
Et pour coordonatrice de l’APNIFFT/RDC, le continent africain attend beaucoup de la RDC en matière de lutte contre les flux financiers illicites.
« La RDC a participé activement aux travaux et c’était nécessaire que nous comprenions exactement comment ça s’est déroulé (…). Donc, c’était une rencontre pour qui était bénéfique parce que là nous comprenons qu’on attend beaucoup de la RDC. Nous sommes quand même un pays continent et nous sommes convoités de part et d’autre », a-t-elle déclaré.
Il sied de noter que cette 9ème édition de l’APNIFFT avait comme thème: « freiner les flux illicites sur la voie de la reprise après COVID-19 ».
Sandrine Fundi