RDC : L’Asadho appelle Félix Tshisekedi à tenir sa promesse sur les réformes de l’ANR

L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) a publié un communiqué de presse appelant le président Félix Tshisekedi à honorer son engagement de réformer les services de sécurité et de renseignement en RDC, notamment l’Agence Nationale de Renseignement (ANR).

Dans ce communiqué, l’Asadho rappelle l’engagement pris en 2019 par le Président Félix Tshisekedi de moderniser et d’humaniser les services de sécurité et de renseignement du pays. Cependant, six ans après, l’organisation constate “avec regret” que l’ANR n’a pas changé ses pratiques et continue d’opérer en violation flagrante des libertés fondamentales garanties par la Constitution.

« Il est regrettable de constater que 6 ans après, l’ANR ne se conforme pas aux pratiques démocratiques internationales d’un Etat de droit et ses modes opératoires sont toujours marqués par la violation des droits fondamentaux reconnus aux citoyens », dénonce l’Asadho.

Et d’ajouter : « L’Asadho a constaté ce manque de professionnalisation de l’ANR et de respect des droits de l’Homme dans plusieurs dossiers qu’elle a suivis et particulièrement dans le dossier de la mort du garde de corps du Président de la République, Monsieur José Mbemba, en avril 2024 ».

L’Asadho cite également le cas de 11 personnes arrêtées en avril 2024, dont certaines détenues depuis plus de 4 mois sans avoir pu contacter leurs familles ni consulter un avocat, en violation de l’article 18 de la Constitution. Parmi ces personnes figurent Fabrice Kalonga Masangu, Patricia Azisea, Bituasila, Joseph, Mukalenga 1, Dikivitila Ndombasi, Bwana, Masiala Mvulusi, Benie Tacia, Mukalenga 2 et Ivona Abomanga.

Face à cette situation, l’ASADHO exhorte le Président Tshisekedi à concrétiser ses promesses en ordonnant la libération immédiate de ces détenus ou leur transfert devant la justice. Elle l’appelle également à sanctionner les responsables de l’ANR impliqués dans ces arrestations arbitraires.

L’organisation recommande par ailleurs à l’ANR de mettre un terme aux violations des droits humains et du respect dû aux personnes arrêtées et détenues dans ses locaux.

C.T. MAMPUYA

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